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Visas étudiants suspendus aux États-Unis : les réseaux sociaux désormais scrutés

Mis à jour le 28 mai 2025
Publié le 28/05/2025 à 3:30 , , , , , ,

Les États-Unis ont suspendu le traitement des visas étudiants à travers leurs ambassades. Une décision qui place les réseaux sociaux des demandeurs sous surveillance renforcée. Un autre coup de tonnerre pour des milliers d’étudiants internationaux. 

L’ordre est tombé ce mardi 27 mai 2025. Marco Rubio, secrétaire d’État, a annoncé que toutes les ambassades et consulats américains cesseraient, jusqu’à nouvel ordre, d’accorder des rendez-vous pour les visas étudiants et les programmes d’échange.

L’objectif affiché ? Soumettre les candidats à un examen minutieux de leurs activités en ligne.

Un document interne, consulté par l’AFP, confirme que le département d’État publiera sous peu des directives sur la surveillance des réseaux sociaux pour ce type de demandes.

Tammy Bruce, porte-parole du secrétariat d’État, reste prudente : elle évoque une mesure temporaire, tout en insistant sur l’importance d’un contrôle rigoureux des personnes entrant sur le territoire.

Cette suspension s’inscrit dans une série de mesures restrictives. Ces derniers mois, plusieurs étudiants étrangers ont vu leurs visas annulés, parfois pour des motifs controversés.

Certains, malgré une situation régulière, ont été arrêtés après avoir participé à des manifestations pro-palestiniennes, et font désormais face à des procédures d’expulsion.

Donald Trump, fidèle à sa rhétorique nationaliste, a intensifié cette pression en s’attaquant directement aux universités accueillant des étudiants internationaux. En ligne de mire : Harvard, la prestigieuse université  américaine.

Le jeudi 22 mai 2025, un communiqué du Département de la Sécurité intérieure a annoncé une décision historique : la certification SEVIS de Harvard est révoquée avec effet immédiat.

Cela signifie que la prestigieuse université ne pourra plus inscrire d’étudiants étrangers détenteurs de visas F (étudiants) ou J (échanges universitaires).

Ceux déjà présents devront quitter le campus ou retourner dans leur pays. Parmi eux, 1 138 étudiants ivoiriens, dont les projets académiques et personnels viennent de s’effondrer.

Eirena Etté

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